Le président du Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) a suggéré, mercredi, à l’Etat d’offrir aux entreprises du secteur privé national la possibilité de « participer significativement » à la deuxième phase du Train express régional (TER), qui doit relier Diamniadio à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). « Quand on parle de deuxième phase, il faut que nous nous organisions pour que le secteur privé puisse avoir une participation plus significative dans la réalisation des travaux », a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS dont il était l’invité de la rédaction. Le Président du CNP a reconnu la participation de plusieurs entreprises sénégalaises du secteur privé dans ce projet. Elles ont été associées à d’autres françaises sur des parties technologiques qui n’existaient pas ici, a-t-il précisé, ajoutant que d’autres encore ont participé à la réalisation des routes et es gares prévues dans le cadre de ce projet. « Au moins il y a eu une participation, même si elle a été moindre », a déclaré Baidy Agne. Selon lui, le manque d’implication du secteur privé « a toujours été là, car il y a des rapports de force qui s’exercent tous les jours. Que ce soit le business international ou leurs représentants, ils veulent toujours plus », observe-il. « Le Train express régional est un marché public, c’est-à-dire de l’argent de l’Etat. Ce qui veut dire que cela doit revenir inévitablement vers les autres », a précisé Baïdy Agne. Toutefois, soutient-il, le secteur privé est entendu « de manière globale, ce qui n’a pas été toujours le cas, ou il n’était même pas écouté ». Selon lui, il y a des choses qui se font, même si elles ne sont pas suffisantes. « Il nous faut donc continuer à pousser, à alerter », a-t-il dit.
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