«A l’heure où je vous parle au Centre de traitement des épidémies (Cte) de l’hôpital Fann, nous n’avons qu’une seule patiente âgée de 45ans sur 4 lits oxygène disponibles. Ceci pour dire que les chiffres qui vous sont communiqués montrent la tendance réelle », a dit le professeur Moussa Seydi, spécialiste des maladies infectieuses. Et de poursuivre : « On ne peut pas avoir les chiffres exacts à 100%, parce qu’on ne peut pas tester tout le monde. Mais c’est en allant dans les CTE que vous pouvez vous rendre compte que ces données correspondent à la réalité ». En compagnie du directeur général de la Santé, le professeur Seydi a soutenu qu’il ne faut pas paniquer. «Le nombre de cas augmente, c’est vrai mais ce qui est important, c’est le nombre de décès et de cas graves. Vous voyez partout dans le monde, on vous parle du nombre de cas. Ce qui s’est passé ces derniers temps à New York avec les fosses communes, le morts dans les rues au Brésil, en France on choisit qui traitait et qui ne pas le faire, au Sénégal nous ne sommes pas dans cette situation. Donc il ne faut pas du tout installer la panique », a déclaré Pr Seydi. Sur l’efficacité de la vaccination, le spécialiste dira : « je vois aussi très souvent les gens dire que la vaccination ne sert à rien contre Omicron. Ça c’est absolument faux. C’est vrai que le vaccin ne prévient pas les infections et les formes symptomatiques, ne réduit pas la transmission mais le vaccin est efficace contre les formes graves et les décès. Donc il ne faut pas partir de ce constat pour décourager les gens à se faire vacciner ».
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