Au moins deux civils ont perdu la vie suite à l’attaque de leur bus et treize de gendarmes ont été tués suite à une double attaque. La première attaque a visé un bus de transport avec plusieurs passagers à son bord, à 5 km de la commune de Taparko, dans la région du Centre-Nord. Le bus a sauté sur un engin explosif improvisé, placé dans un nid de poule sur la route nationale N°3 menant à Dori. Projeté par l’explosion, le bus a été complètement détruit. Alertés, une équipe du 11e régiment d’infanterie commando et les gendarmes de l’escadron de Dori font route vers le site de l’incident. C’est au niveau de la localité de Yalgo, sur le même axe routier où a eu lieu l’attaque contre le bus, que les gendarmes tombent dans une embuscade dans l’après-midi. Depuis quelques semaines, les groupes armés semblent avoir décidé d’exercer une pression sur la ville de Dori, le chef-lieu de la région du Sahel. Le 3 mars dernier, le Tribunal de Grande Instance de Dori cessait toutes activités pour des raisons sécuritaires. Un communiqué du procureur informait la population qu’elle pouvait se faire établir certains documents, notamment le casier judiciaire, à la Cour d’appel de Ouaga 2000, à plus de 300 km pour certains habitants de la région du Sahel.
RFI