C’est dans cette salle, à Doha au Qatar, qu’ils se sont tous donné rendez-vous. Membres du gouvernement tchadien, mais aussi représentants des différents groupes rebelles.
Le but affiché par le général Mahamat Idriss Déby Itno, 38 ans, et autoproclamé en avril dernier président de la République à la tête d’un groupe de 15 généraux, est de parler à « tous » les rebelles, y compris leur alliance la plus puissante, le FACT, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, accusée d’avoir tué son père, l’ancien président Idriss Déby. Car à la clé, il y a le « Dialogue national inclusif » prévu le 10 mai au Tchad avec l’opposition, et surtout des élections, que les militaires au pouvoir avaient promis dans un délai de 18 mois. Mahamat Déby ayant pris le pouvoir en avril 2021, cette échéance arrive à l’automne 2022. Aucun pays n’a à ce jour dénoncé sa prise du pouvoir et, immédiatement après sa proclamation comme président de transition, Mahamat Déby avait reçu le soutien remarqué de la France, de l’Union européenne, puis de l’Union africaine.
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