La conférence des leaders de Yewwi Askan a fait face à la presse ce mercredi matin avec comme principal point de discussion, l’audition d’Ousmane Sonko ce jeudi, dans le cadre de l’affaire Adji Sarr. » Prenant la parole, Khalifa Sall, l’un des membres éminents de l’opposition et de la coalition Yewwi Askan Wi a d’emblée signaler que dans ce contexte socio-politique tendu…
« Tout le pays est au courant qu’il y a un grand évènement qui se prépare demain. Un événement qui est redouté pour une bonne raison. En effet, cette peur est justifiée non pas parce que les gens manquent de courage mais plutôt parce que les Sénégalais ont tous marre de l’injustice qu’il y a dans ce pays. Les cas d’exile, d’emprisonnement et autres violations des libertés individuelles doivent cesser une bonne fois pour toutes. »
Poursuivant, Khalifa Sall préviendra l’opinion nationale… « Nous pensions qu’après 2013 et 2017, aucun leader politique ne devrait plus jamais vivre ces moments-ci. D’autant plus que dans les faits, rien ne justifie cela. C’est la raison pour laquelle les populations se sont mobilisées, certains avec un sentiment de révolte, d’autres avec un sentiment d’inquiétude. Car, nous ne pouvons exclure une réédition des événements de mars. Personne ne le souhaite, mais cela reste une possibilité… Yewwi Askan Wi est dans une posture de responsabilité…»
Pour rappel, en mars 2022, 14 personnes avaient trouvé la mort lors des manifestations principalement causées par le dossier Sonko – Adji sarr.