« CE QUE J’AI DIT AU JUGE » (OUSMANE SONKO)

Entendu hier jeudi par le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, dans le cadre de l’affaire Adji Sarr, la masseuse qui l’accuse de viols et menaces de mort, Ousmane Sonko a fait face à la presse, le lendemain, ce vendredi 4 novembre 2022. « Le Doyen des juges m’a posé trois questions, a-t-il confié. La première, c’est ‘’est-ce que je reconnais avoir fréquenté les lieux (Sweet beauty) ?’’ J’ai dit ‘’oui’’. À quelle date ? Je ne sais pas parce que moi je ne suis pas un robot. Je n’ai pas un calepin du matin au soir pour dire à telle heure, j’étais ici ou là. Il m’a dit : ‘’est-ce que je reconnais avoir entretenu des relations (sexuelles) avec la dame (Adji Sarr) ?’’. Je lui ai dit : ‘’je ne vous permets pas de me poser une telle question’’. »

« Ils n’auront aucune goutte de mon sang »
À en croire le leader de Pastef / Les Patriotes et maire de Ziguinchor, la dernière question est relative à une demande sur un test Adn. Il a ainsi confirmé son refus : « vous n’avez aucune preuve et vous voulez que moi, je donne mon sang ? Vous ne l’aurez jamais. »

Poursuivant, il a souligné que le face-à-face aurait pu tenir en 15 minutes. Mais, « je lui ai dit que si vous êtes conséquent avec vous, vous devez poursuivre vos investigations sur la théorie du complot ». Dans ses explications, l’opposant n’a pas raté l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye, contre qui il a agité une plainte.

« D’ici lundi, je vais déposer une plainte devant la chambre criminelle contre Serigne Bassirou Gueye, car c’est un criminel. A cause de son acte, 14 personnes ont perdu la vie. Il est complice », a-t-il motivé.

Emedia.sn

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