OUSMANE SONKO, LA FIN DE LA RECREATION A SONNE PAR CISSÉ KANE NDAO

« En démocratie, c’est la force des arguments qui compte », a dit François Bayrou. C’est la réalité à laquelle doivent se conformer nos élites politiques, du moins celles qui en ont la stature et restent républicains en toutes circonstances.
Nos convictions politiques sont en effet encadrées par des principes qui ont pour noms respect de l’Etat de droit et de nos Institutions. Et c’est pour cette raison d’ailleurs qu’aujourd’hui tout citoyen patriotiquement engagé pour le développement de notre pays et conscient des enjeux qui nous interpellent est scandalisé par l’apologie de la violence qui fonde le projet politique de l’anarchiste Ousmane Sonko, bien emmitouflé au chaud chez lui, entouré de sa famille.
L’insolence de son discours se le dispute à son irresponsabilité qui nous pousse désormais à nous poser la question de savoir quel est son véritable objectif, tant il ressort de ses postures irrédentistes qu’il est plus déterminé à bruler le pays qu’à conquérir le pouvoir par les urnes.
Il est temps de stopper Ousmane Sonko. Ses appels à la désobéissance civile, à la confrontation avec les forces de l’ordre, ses prêches incendiaires invitant aux manifestations contre le régime, ses fatwas contre les serviteurs de la justice constituent de graves délits auxquels l’Etat doit mettre fin immédiatement. Saper les fondements de la Nation, appeler ouvertement à défier l’autorité publique, et contester la légitimité d’un régime démocratiquement élu ne peuvent rester impunis.
Force restera à la Loi, et c’est la raison pour laquelle Ousmane Sonko répondra de ses actes auprès des juridictions de notre pays. Sinon, aux yeux de l’opinion, ce nihiliste passera pour celui qui a raison, et ses mensonges et délires paranoïaques pour vérités immuables.
Le Procureur de la république a entièrement déconstruit les combines et autres manipulations du gourou du Pastef, et il a clairement situé les responsabilités de chacun des protagonistes de la farce de mauvais goût interprétée à la clinique Suma, lors de son pseudo internement durant lequel il a tenté en vain de se fabriquer une image de martyr de la cause du peuple sénégalais.
Pris à son propre piège, ce tartarin a aussitôt versé dans ce qu’il sait faire de mieux, quand les preuves l’accablent et qu’il se retrouve acculé : l’utilisation agressive de l’argument ad hominem, les injures et les affabulations, et les attaques contre l’honorabilité des représentants de la Loi pour se donner le beau rôle, celui de l’homme menacé, en danger de mort, de justicier des temps modernes seul contre tous, traqué pour avoir osé défendre le peuple contre ses pilleurs !
Ousmane Sonko se plait dans cette posture indigne de l’Homme politique qu’il prétend être. « Calomnier les grands hommes est, pour ce médiocre, le moyen le plus prompt de [tenter de] parvenir à son tour à la grandeur» pour paraphraser Edgar Allan Poe. Il ne s’écoute plus parler. Il est tellement dans ses délires qu’il a fini par y prêter foi, renforcé dans sa propagande mensongère par une bande de fanatiques extrémistes aussi retors qu’il est lui-même démoniaque. « La démocratie favorise le bavardage des médiocres » affirmait Gabriel Matzneff. Il avait bien raison.
Nul n’est au-dessus de la Loi. Et, « pour un Etat, la Justice reste le meilleur ordre possible », ainsi que l’affirmait Adolphe Thiers.
En politisant des dossiers judiciaires parce qu’il a la lâcheté d’assumer ses actes, Ousmane Sonko espère jouer sur la sympathie des masses sénégalaises manipulées par ses réseaux de faussaires, pour faire croire qu’il est victime d’une machination au sommet aux fins d’empêcher sa candidature à la prochaine présidentielle. Il tentera jusqu’au bout de semer le chaos et le désordre pour plonger le pays dans l’anomie et échapper à la justice.
Il répondra de ses actes, quoiqu’il en coûte. Et il le sait. Ses soutiens déterminés à mettre en péril notre pays et dont il sert les intérêts sont avertis. Ils ont misé sur un baudet. Pour ne pas dire un mauvais cheval.
Dire que la France s’est mobilisée pour sa liberté car les citoyens y luttent contre le relèvement de l’âge de la retraite est une mauvaise illustration de ses sempiternels mensonges à longueur de live et de point de presse saugrenus.
Nous lui rappellerons juste que la France s’était mobilisée aussi il y a quelques années pour offrir sur un plateau de diamant la présidence de la République à un homme qui était assuré de remporter l’élection présidentielle, DSK.
Il a vendangé son destin et ses ambitions dans une chambre d’hôtel new yorkaise, par une tentative de viol sur une femme de chambre qui travaillait dur pour gagner sa vie.
Oui, DSK a eu sa Nafissatou Diallo. Ousmane Sonko a son Adji Sarr.
Quid de son ambition présidentielle ?
Drôle de situation qu’il va devoir assumer. Seul. Sans bruler cependant notre pays, ou appeler à une révolution qui n’emportera que lui.
Et ceux qui ont perdu tout sens de la mesure et de la lucidité.
Pourtant, ils voient comme l’ensemble des citoyens sénégalais qu’Ousmane Sonko ne va jamais aux manifestations. Pendant qu’il appelle les jeunes au sacrifice suprême, ses enfants jouent à la Playstation dans son douillet salon à l’étage de sa maison cossue tandis que ses épouses lui préparent son délicieux diner.
Il n’est de sacrifice plus vain que celui qui s’immole par le feu en plein jour pour éclairer le chemin à un aveugle.
Un seul homme ne peut menacer la quiétude de tout un peuple, pour éviter de répondre de ses actes devant la justice.
Les sénégalais ont tourné la page Ousmane Sonko.
Il est temps qu’elle soit fermée.
Cissé Kane NDAO
Président A.DE.R

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