L’ONG WARABA d’Afrique, qui œuvre pour l’alternance pacifique par les urnes en Afrique, dénonce avec la dernière énergie la violation des droits de Ousmane Sonko. Le leader de Pastef a été arrêté à Koungueul (centre-sud) puis conduit manu-militari chez lui à la Cité Keur Goor Gui (Dakar) alors qu’il dirigeait « la caravane de la liberté ». L’organisation qui parle de « séquestration », estime que ces « mesures sont arbitraires donc condamnables car elles ne reposent sur aucune base légale ni légitime ».
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, l’Ong Waraba déclare que « cette mise en résidence surveillée de fait, donc illégale, opérée par des éléments des forces de sécurité sénégalaises empêche Monsieur Ousmane Sonko d’exercer ses activités publiques et politiques alors qu’il est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal ».
Waraba d’Afrique en partenariat avec le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits Humains (M.S.D.H) et les comités de soutien à OUSMANE SONKO, Section Océan Indien et Afrique de l’Est appellent « au respect absolu des dispositions des articles 9 et 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en ce qu’elles exigent le respect des droits fondamentaux d’un citoyen quelconque à plus forte raison un homme politique , leader de l’opposition et candidat déclaré à une élection présidentielle ».
Et ils citent les dispositions des articles 9 et 13-1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « L’Article 9 de la Déclaration susvisée rappelle que « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé. » et que l’Article 13-1 dispose que «Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »
L’Ong Waraba qui condamne la « grave violation des droits humains de Sonko, est d’avis que « l’impressionnant dispositif de sécurité dressé depuis plusieurs mois , sans la moindre base légale ni autorisation judiciaire, dans le quartier où habite Monsieur SONKO, est une forme de persécution policière qui porte gravement atteinte à sa santé et à ses libertés en ce sens que le blocage des rues adjacentes le contraint, de fait , à rester en permanence chez lui et à ses proches et avocats à lui rendre visite ».
Ainsi, elle demande aux autorités sénégalaises de remettre Ousmane Sonko dans ses droits tout en lui permettant de jouir de ses droits fondamentaux.
Mieux, elle en appelle « aux organismes nationaux et internationaux de défense des droits humains à souscrire à la requête introduite par les avocats de Mr OUSMANE SONKO auprès de la Commission des Droits de l’homme des Nations-Unies en raison de violations répétées par le Sénégal des Conventions, chartes et tous les traités internationaux ratifiés relatifs aux respects et à la promotion des droits humains ».