Il a été arrêté le mois dernier pour avoir vécu dans le pays sous une fausse identité. Suspecté d’être impliqué dans le génocide rwandais, Fulgence Kayishema fait face à 54 chefs d’accusation pour avoir enfreint les lois sud-africaines sur les réfugiés et l’immigration. Selon l’acte d’accusation présenté au Cap vendredi, Kayishema fait face à neuf chefs d’accusation de fraude, 10 de violation de la loi sur les réfugiés. Le ressortissant rwandais doit également répondre de 35 chefs d’accusation liés à la violation de la loi sur l’immigration. Kayishema a été arrêté le 24 mai alors qu’il vivait sous un faux nom dans une exploitation viticole de la province du Cap-Occidental en Afrique du Sud, où il travaillait comme agent de sécurité. Le procès devrait se poursuivre le 20 juin, selon le parquet national. Kayishema est en fuite depuis plus de 20 ans pour le meurtre brutal d’environ 2 000 personnes dans une église lors du génocide de 1994 au Rwanda. Il a été décrit comme « le fugitif génocidaire le plus recherché au monde », selon le Mécanisme international résiduel des Nations Unies pour les tribunaux pénaux.
APA
