Depuis le début de cet Euro, les joueurs de l’équipe de France sont régulièrement interrogés sur le contexte politique du pays. Si certains comme Kylian Mbappé ont appelé à faire barrage aux extrêmes, d’autres comme Marcus Thuram et Jules Koundé ont exprimé leur souhait de ne pas voir le Rassemblement national être au pouvoir après ces élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale. Du haut de son poste de président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo adopte quant à lui une position de neutralité, eu égard à sa fonction, se justifie-t-il. Il ne démissionnera pas en cas de victoire de l’extrème droite le 7 juin prochain.
«Je ne me place pas dans cette configuration. J’ai dit que dans une Fédération comme la mienne, je suis défenseur de la devise de la République: liberté, égalité et fraternité, explique le dirigeant sur RMC ce mardi soir. Je suis porteur des valeurs véhiculées par le sport, l’unité, la solidarité. En tant que citoyen, je suis aussi attentif au respect de l’Etat de droit. L’ensemble de ces dispositions est, pour moi, sacré. Si ces valeurs sacrées devaient être mises à mal, il m’appartiendra de regarder comment, à la tête de la Fédération, je dois y réagir.»
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