Le chef Bassirou Diomaye Faye a accordé samedi au Palais de la République un entretien une certaine presse nationale. Cet exercice intervient 100 jours après son élection à la tête du pays. Il s’agissait pour le président de la République d’aborder les questions portant sur sa prise de fonction depuis le 2 avril à maintenant. Un acte signification selon l’invité de l’émission Objection de ce dimanche 14 juillet, Babacar Ndiaye, chercheur principal à Tumbuktu Institute.
Invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm (radio privée), Babacar Ndiaye, chercheur principal à Tumbuktu Institute a été invité a donné son appréciation sur l’entretien accordé par le président de la République à une partie de la presse nationale à la suite des 100 jours de son accession au pouvoir. « C’est un acte inaugural très important sur le fétichisme des 100 jours, pour moi un peu 100 jour ce n’est pas forcément important mais étant donné qu’on l’a retenu on peut toujours réfléchir là-dessus. Et le fait que le président 100 jours après être investi s’adresse à la presse nationale, pour moi c’est quelque chose d’important étant donné du rôle capitale que la liberté de la presse joue dans une démocratie. Une démocratie sans liberté de presse n’est pas une démocratie. Donc, le fait qu’il fasse sa première interview avec la presse nationale c’est extrêmement significatif », a apprécié le chercheur principal à l’Tumbuktu Institute.
A la question de savoir si un tel exercice entre en corrélation avec la démarche entreprise par le nouveau régime notamment Jub Jubal Jubbanti, l’invité de Baye Oumar répond qu’« En tout que ce soit du Jubbanti, du Sopi ou de la continuité, quel que soit ce que les autorités présentent comme axes d’intervention aussi une idéologie qui va avec, les hommes politiques sont tous spécialistes dans l’idéologie de vendre leurs programmes ça reste un phénomène très important qu’on n’a pas vu dans ce pays depuis beaucoup d’années et significatif et ça mérite d’être salué. »
