Echec de l’ingérence dans l’affaire du règlement intérieur et DPG devant un jury populaire : Thierno Bocoum crie « une victoire des démocrates du pays »

Le président du mouvement Alliance générationnelle pour la République (AGIR), Thierno Bocoum s’est félicité l’échec noté dans le cadre de l’affaire du règlement intérieur de l’assemblée nationale et la menace du premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale devant un jury populaire n’a pas été mis en exécution annoncé pour ce 15 juillet. Une victoire qu’il attribue à tous les démocrates du pays qui se sont levés pour dire non à la violation de la constitution, selon l’ancien député du parti Rewmi.

« Le 15 juillet est arrivé le règlement de l’intérieur n’a pas été restauré. On est le 15 la déclaration de politique générale devant un jury populaire n’a pas eu lieu. Cela est une victoire des démocrates de ce pays. C’est une victoire pour ceux qui tiennent à l’état de droit. Parce qu’heureusement, il y en a qui se sont levés pour dire que ce n’est pas légal, c’est une violation de la constitution. Que ce soit ces chroniqueurs, des journalistes, des hommes politiques qui ont pris leur courage à deux mains pour dénoncer cette irrégularité. C’est ce qui nous a amené à ce résultat d’aujourd’hui, c’est-à-dire, ils ont respecté l’état de droit. Il n’y a pas d’ingérence dans l’affaire de l’assemblée nationale. Il n’y a eu de DPG devant un jury populaire parce que ce qu’a dit la constitution en son article 37 est que la déclaration de politique générale doit se faire à l’assemblée nationale », se réjouit Thierno Bocoum.

C’est pourquoi selon le président de AGIR, « ce prétexte qu’avait mis en avant le président de la République, qui est de légaliser ce que voulait faire son premier ministre pouvait manquer. Nous estimons que cela pouvait manquer. La raison qui fait que tout cela n’a pas eu lieu, c’est les sénégalais qui se sont levés. Et, ces Sénégalais-là, nous les félicitons et encourageons. »

A cet effet, l’ancien député appelle à la résistance pour encadrer la démocratie : « J’invite les gens à se tenir prêts. Il faut qu’on encadre notre démocratie et notre état de droit. Qu’on apporte une contradiction à ce régime actuel parce que c’est ça le jeu de la démocratie, parce que s’il n’y avait pas de contradiction, avec la manière dont on les encourageait, la manière dont on les tisser d’éloges en disant que c’est toi qui est là, donc aujourd’hui, il aurait tenu sa déclaration de politique générale devant un jury populaire. »

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