L’actualité concernant la dette fiscale due par les entreprises de presse a également plané ce vendredi sur le lancement de la plateforme de déclaration des médias. Le ministre de la Communication et des Télécommunications a présenté le diagramme répartissant l’impôt dû par les organes de presse privé et étatique. Ce tableau montre bien que les organes de presse privés engrangent une bonne partie de la fiscalité due aux services des impôts.
Dans ce tableau présenté par le ministre de la Communication, le « groupe GFM occupe 40 %, le Soleil 10 %, l’APS 1 %, DMedia 11 %, Afrimedia 6 %, la RTS 20 % et les autres 3 % ».
Alioune Sall a également soutenu que ce problème ne concerne pas le ministère de la Communication, mais le ministère des Finances. Il s’est dit prêt à mener la « médiation avec le ministre des Finances pour que les médias concernés puissent avoir un moratoire ».
Il a aussi indiqué que la répartition de l’aide à la presse n’est pas équitable. « Nous avons noté des disparités quant à la répartition de l’aide à la presse », a-t-il indiqué.
Selon lui, « tous ces dysfonctionnements seront rectifiés par ces services ». Le ministre a aussi révélé « qu’1 milliard 900 millions FCFA ont été distribués aux entreprises de presse, mais 45 % de cet argent ne rentrent pas dans le fonctionnement des entreprises ».