Réduction des points de désaccord dans le secteur des transports au Sénégal : un pas vers une mobilité de qualité

Lors de la clôture des états généraux des transports publics le vendredi 25 octobre, Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, a annoncé une avancée majeure dans le secteur des transports sénégalais. Le nombre de points de désaccord entre les professionnels des transports et les pouvoirs publics est passé de douze à ‘’presque zéro’’, marquant une étape significative dans le dialogue entre les parties prenantes.

Les états généraux des transports, organisés du 21 au 25 octobre à Diamniadio, ont permis de débattre de cinquante revendications, dont douze faisaient l’objet de divergences au début des discussions. Selon le ministre, les débats ont été ‘’sereins et constructifs’’, et cette concertation a illustré une volonté partagée de répondre aux aspirations des Sénégalais pour ‘’une mobilité de qualité, en toute sécurité’’. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à un renforcement de la régulation et de la modernisation du secteur des transports publics, un domaine clé pour le développement du pays.

Outre les discussions, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, a souligné la nécessité de ‘’renouveler, renforcer et moderniser’’ le parc naval sénégalais. Son objectif est d’aligner le secteur sur les standards internationaux en matière de sécurité et de qualité. Elle a insisté sur l’importance d’une collaboration inclusive pour renforcer l’infrastructure des transports maritimes et ainsi participer à la modernisation du réseau global de mobilité au Sénégal.

Ces états généraux s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à instaurer un climat de dialogue durable entre les autorités et les acteurs du transport. Cet effort de collaboration marque une volonté de moderniser le secteur en profondeur, en prenant en compte non seulement les besoins des travailleurs, mais aussi ceux des usagers.

Les états généraux des transports publics illustrent une nouvelle étape pour le Sénégal dans sa quête de solutions de mobilité durable. Des mesures concrètes devraient ainsi être mises en œuvre dans les prochains mois, incluant une refonte des infrastructures et un encadrement plus rigoureux du secteur. En se rapprochant des standards internationaux, le Sénégal espère non seulement moderniser son parc de transport, mais aussi garantir des conditions de transport plus sûres et plus confortables pour ses citoyens.

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