Macky Sall explique les raisons de sa candidature à la députation

L’ancien président de la République, Macky Sall, candidat aux législatives anticipées du 17 novembre à la tête de la liste nationale de la coalition “Takku Wallu Sénégal”, justifie sa participation à ces joutes électorales par sa volonté de créer une mobilisation visant à “enrayer les dangers qui s’accumulent sur le pays.

Le leader de l’Alliance pour la République (APR), à travers une lettre adressée à ses partisans et aux Sénégalais, a évoqué les raisons l’ayant déterminé à accepter de diriger la liste de la coalition “Takku Wallu Sénégal”.

Il commence par dresser un “tableau sombre” de la situation du pays, huit mois après son départ de la tête de l’État, après douze ans de présidence (2012-2024).

“Avec le soutien d’hommes et de femmes de valeurs, dévoués et compétents, j’ai laissé un pays résolument installé sur la trajectoire de l’émergence, avec une des rares économies au monde à afficher un taux de croissance positif après l’impact ravageur de la COVID-19, et malgré les effets collatéraux d’une guerre majeure”, a expliqué Macky Sall.

Il assure en même temps avoir laissé un pays apaisé, avec une loi d’amnistie adoptée dans un esprit de pardon et de réconciliation nationale après trois années de violences destructrices.

“J’ai lassé un pays dont la parole compte au plan international, un pays écouté et respecté par ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. J’ai laissé un pays dont la gouvernance publique et la sécurité juridique inspirent la confiance propice à l’investissement qui génère la croissance et l’emploi”, a-t-il ajouté.

Il ajoute également avoir laissé ”un pays dont la fonction publique a été renforcée en effectifs et revalorisée en traitement”, “un pays avec des infrastructures structurantes, indispensables au développement économique et social de dernière génération, en plus d’un projet finalisé de conquête de l’espace qui a abouti au lancement du premier satellite de notre pays”.

“Huit mois après, et deux fois en l’espace de quelques semaines, la note souveraine de notre pays a été dégradée par deux agences d’évaluation, suite à des affirmations intempestives, calomnieuses et sans fondement, dont la dernière, encore plus grotesque, qui porte sur un prétendu compte bancaire aux mille milliards de FCFA a été vite démentie par des professionnels de la banque et n’a pu tromper personne”, a-t-il déploré.

L’ancien chef de l’État n’a pas ainsi manqué de faire valoir qu’il aurait pu ne pas agir et rester dans le confort de sa réserve devant ce tableau sombre.

“Ce serait fuir mes responsabilités de citoyen suffisamment averti des affaires de l’État, de la République et de la nation, à l’épreuve du pouvoir”, a-t-il justifié.

Il assure que sa décision de diriger la coalition “Takku Wallu Sénégal”, constituée autour de son parti et du Parti démocratique sénégalais, la formation politique de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, est guidée par la volonté d’une “mobilisation visant à enrayer les dangers qui s’accumulent sur le pays”.

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