Réponse de PASTEF sur sa demande d’abrogation de la loi d’amnistie : TAS redoute une tentative de confectionner de faux dépôts avec de fausses dates

Le député Thierno Alassane Sall par ailleurs, président de la République des Valeur (RV) a émis des doutes sur la réaction de ses collègues de PASTEF, après le dépôt il y a quelques jours de sa proposition de loi portant abrogation totale de la loi d’amnistie. Face à  la presse lundi 24 février, le président de la République des Valeurs (RV) qui constate dit-il, un changement de tactique de PASTEF, se trame, c’est de confectionner de faux dépôts avec de fausses dates et de faire croire qu’ils ont déposé au préalable.

Force est de constater la panique qui s’est emparée du PASTEF depuis le dépôt de cette proposition de loi, l’avis est du député Thierno Alassane, par ailleurs président du parti la République des Valeurs qui a fait face à la presse hier, lundi.

Rappelant les dispositions de la Constitution qui stipule que l’initiative de la loi appartient concurremment au gouvernement et au parlement,  TAS soutient qu’après son initiative conformément aux engagements de la coalition Sénégal Kessé qui l’a portée à l’hémicycle, l’opinion observe, sidérée la réaction de PASTEF dont il constate que de hauts responsables du parti au pouvoir et député de surcroît ont tenté de nier le droit à tout autre député de déposer une proposition de loi visant l’abrogation de l’amnistie.

« Face au soutien massif de l’opinion et à l’incrédulité suscitée par cette posture politicienne,  PASTEF a changé de tactique, prétendant désormais que deux propositions de loi auraient été déposées antérieurement à ma propre démarche ». C’est la remarque faite hier, lundi par le député Thierno Alassane Sall (TAS), vis-à-vis de la réplique apportée par ses collègues de PASTEF suite à son initiative de proposition de loi portant abrogation totale de la loi d’amnistie.

Le président de la République des Valeurs d’un revers de mains l’assertion de PASTEF qui prétend avoir déposé deux proposition de loi antérieur à sa propre démarche, se demande d’emblée de savoir si est-ce une tentative d’antidater leur dépôt qui selon lui n’a jamais été réalisé.

Rappelant à cet égard l’article 60 de la Constitution qui indique que le président de l’assemblée nationale doit donner acte à l’auteur de cette proposition et en informer l’assemblée nationale, chose d’ailleurs qui n’a pas été faite lors du passage du Premier Ministre la semaine dernière a-t-il avoué TAS déclare que ce qui se trame, c’est de confectionner de faux dépôts avec de fausses dates et de faire croire qu’ils ont déposé au préalable.

L’enjeu de cette démarche d’après lui, c’est le fait qu’il a proposé une abrogation totale. Ce qui est hors de question selon le député élu sous la bannière de la Coalition Sénégal Kessé.

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