Une délégation de la commission de l’éducation de la jeunesse des sports et des loisirs de l’Assemblée nationale s’est rendue jeudi 6 mars dans les locaux de la direction général de l’Office nationale de formation professionnelle. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une mission parlementaire, était l’occasion pour la représentation nationale de poser les jalons d’une future collaboration avec la structure mais également cerner les difficultés auxquelles elle est confrontée.
« La Commission a jugé nécessaire d’aller à la rencontre des acteurs qui interviennent dans la formation professionnelle pour identifier les axes de collaboration que la commission pourrait avoir avec cette structure mais également pour cerner les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans leur mission », a déclaré El Hadji Gueye, député président de la commission de l’éducation de la jeunesse des sports et des loisirs de l’Assemblée nationale.
Rappelant ainsi, l’ambition du gouvernement de former au moins 7000 jeunes à travers le référentiel Sénégal 2050, il soulignera que l’objectif de cette rencontre, « c’est de voir les mécanismes à mettre en place et la contribution de la structure pour atteindre cet objectif-là. »
Magnifiant pour sa part cette démarche entreprise par la représentation nationale, le directeur de l’ONFP se dit rassurer. « Aujourd’hui, recevoir cette délégation qui est venue s’enquérir de l’Office de ses missions, de ses contraintes et de ses perspectives, nous rassure sur le rôle qui est pleinement joué par le parlement, qui doit non seulement évaluer ce que nous faisons mais également qui le fait en temps réel », a déclaré Mouhamadou Lamine Bara Lo, qui estime que cette visite est « une manière pour l’assemblée de voir la situation exacte et de pouvoir donc accompagner à la correction. »
A ce titre, souligne le DG de l’ONFP, « Nous avons avec les collaborateurs, pu leur présenter ce que nous faisons et mettre en avant les contraintes que nous avons et les perspectives positives qui sont les nôtres. On les a fait savoir qu’il y a des problèmes. Mais nous sentons déjà l’engagement de l’Etat du Sénégal au plus haut niveau d’accompagner notre ministère de tutelle vers l’atteinte des objectifs qui sont fixés. »