Face à une situation économique et financière inconfortable due à un recrutement massif, opéré entre 2022 et 2024, la direction générale de l’Aéroport internationale Blaise de Diass dit avoir engagé des décisions froides et responsables pour restructurer et relancer la machine AIBD. Ainsi, porté de 938 en 2024, le personnel est désormais à 872, selon le directeur général, Cheikh Bamba Gueye qui faisait face à la presse ce vendredi.
Le recrutement massif, opéré entre 2022 et 2024, l’ l’Aéroport internationale Blaise de Diass ont plongé la société dans une situation économico-financière inconfortable. Une dérive qui a engendré un sureffectif qui pèse lourdement sur l’équilibre financier de la société. « Ce déséquilibre, combiné à d’autres facteurs comme la gabegie, la dispersion, des charges de fonctionnement inutiles parce que trop éloignées de notre cœur de métier menacent aujourd’hui notre capacité à assurer pleinement nos missions », a indiqué face à la presse vendredi, Cheikh Bamba Gueye, directeur général de AIBD SA.
D’après lui, l’État du Sénégal, depuis 2023 par des subventions directes paie les salaires de AIBD SA. Nous avons trouvé cette situation à notre arrivée en mai 2024 avec un effectif porté à 938 agents.
A l’époque, devant tous les agents de AIBD et les partenaires sociaux, nous avons présenté la situation très compliquée de AIBD SA en exigeant une situation de référence sur la base d’audits RH, organisationnelle et sur les marchés à même de nous guider dans les mesures de corrections que tous, savions inéluctables.
C’est ainsi que sans attendre les résultats, déclare Cheikh Bamba Gueye « nous avons commencé la réduction du personnel qui est aujourd’hui de 872. »
Cependant, conscient des impacts socio-économiques qu’une telle mesure peut provoquer chez les employés licenciés, Cheikh Bamba Gueye s’engage à mettre en place un accompagnement adapté pour les employés concernés à savoir un soutien à la reconversion, Indemnités, et, dans la mesure du possible, appui à la formation pour une reconversion.