(APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a exprimé lundi à Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan, sa joie de constater une convergence des priorités de l’Union interparlementaire (UIP) avec celles définies au Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye.
‘’Je me réjouis de constater que les priorités de notre Union convergent avec celles définies par le Président Bassirou Diomaye Faye dans sa vision +Sénégal 2050+ : mettre l’équité, la justice sociale et le bien-être des populations au cœur du projet national’’, a-t-il notamment indiqué.
Intervenant à l’ouverture de la 150e Assemblée générale de l’Organisation mondiale des Parlements nationaux, M. Ndiaye a assuré que sous l’impulsion du nouveau chef de l’Etat sénégalais, des réformes ambitieuses étaient en train d’être mises en œuvre dans plusieurs domaines.
Il a notamment évoqué celles portant sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, la réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, une meilleure représentation des femmes dans les instances publiques, la lutte contre les violences faites aux femmes, la lutte contre la corruption, la protection des lanceurs d’alerte, et le renforcement de l’équité territoriale.
‘’Ces priorités se traduisent déjà dans plusieurs lois, en vigueur ou en cours d’adoption. En plus d’être paritaire, notre Assemblée nationale, que j’ai l’honneur de présider, accueille des parlementaires en situation de handicap, malvoyants ou à mobilité réduite, ce qui traduit notre engagement résolu en faveur de l’inclusion, de l’égalité des chances et de la diversité’’, a commenté Malick Ndiaye.
Il fait notamment allusion au thème de la 150e Assemblée générale de l’UIP portant sur ‘’l’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale’’.
‘’Ce thème d’une pertinence sans commune mesure nous interpelle, à l’heure où les fractures sociales s’approfondissent dans un monde en perpétuelle mutation, sur notre responsabilité collective à bâtir des sociétés humaines plus justes et plus équitables’’, a-t-il indiqué.
Il a martelé qu’aucune justice sociale durable ne pouvait émerger dans un ordre international dominé par des règles unilatérales imposées par les plus puissants, au mépris de l’équité et de la solidarité.
”La stabilité de notre monde repose sur un développement réellement inclusif, qui permette à chacun de participer à la croissance économique de son pays et d’en tirer bénéfice. Dans cette perspective, nos Parlements doivent disposer des moyens nécessaires pour exercer pleinement leurs missions de contrôle et d’évaluation, et accompagner efficacement les politiques publiques, dans le respect des droits et de la dignité humaine”, a conclu le président de l’Assemblée nationale.