Invitée du jour de l’émission Objection hier, dimanche 6 avril, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a exprimé son souhait de voir ces premières concertations politiques sous l’ère du président Diomaye aboutir sur des accords conformes à la loi et à la Constitution du pays. En effet, rappelant que c’est à travers le dialogue politique que beaucoup d’avancées démocratiques sont nées, la haute représentante du président de la République a insisté sur la nécessité pour les acteurs politiques de travailler lors de ces concertations politiques à aboutir à un consensus sur la reconnaissance des droits de l’opposition, de la majorité et de la société civile. « Nous ne sommes pas des ennemis. Nous devons restaurer quand même, à défaut de bienveillance, le respect mutuel. Ça n’empêche pas que nous soyons, lorsqu’il y aura des compétitions électorales, de farouches adversaires, mettant le respect, justement, réciproque. Parce qu’on a un message à donner aussi aux jeunes générations. Il faut qu’elles comprennent que la politique, ce n’est pas une activité également de gladiateurs », a-t-elle indiqué Poursuivant, le leader de la coalition « MIMI 2024 » et alliée du tandem Diomaye-Sonko, bien qu’estimant « qu’on est toujours allé à des élections dans des conditions normales quel que soit le nombre de partis politiques », a souligné la nécessité de rationaliser l’environnement politique pour le « rendre conforme aussi à nos traditions de bienveillance ».
Sud Quotidien