Tué dans une frappe israélienne à Téhéran vendredi, le puissant chef des Gardiens de la Révolution islamique Hossein Salami était un haut-gradé pourfendeur d’Israël et proche du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Retour sur le parcours militaire et idéologique d’un homme-clé de l’appareil sécuritaire iranien.
Connu pour ses diatribes contre Israël et l’Occident, le chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, Hossein Salami, tué vendredi 13 juin par une frappe israélienne à Téhéran, était un haut gradé proche du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.
« Si vous commettez la moindre erreur, nous ouvrirons les portes de l’enfer pour vous », mettait-il encore en garde le mois dernier en cas d’attaque d’Israël ou des États-Unis.
Né en 1960 dans le centre de l’Iran, Hossein Salami, barbe blanche et crâne dégarni, apparaissait régulièrement à la télévision où il délivrait des discours enflammés, relayant les diatribes que lancent régulièrement les responsables iraniens contre Israël.