Lutte contre l’émigration clandestine : installation officielle, ce mardi d’un comité départemental de Mbour

Selon communiqué parvenu à notre rédaction, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, M Jean Batiste TINE procédera à l’installation officielle du Comité Départemental de lutte conte la migration irrégulière de Mbour, ce mardi 1 octobre 2024 à partir de 15h à la mairie de Mbour.  Le comité départemental de Mbour, d’après les services du ministère de l’intérieur, « sera composé du Préfet du département, des services déconcentrés de l’Etat, des représentants des collectivités territoriales, de la société civile (femmes, jeunesse), des religieux, des acteurs de la pêche et des migrants », lit-on dans le communiqué.

A noter que le département de Mbour a été choisi pour la création du premier comité départemental avant l’installation de ceux des autres départements du Sénégal et des comités régionaux.

De ce point de vue, « Ces comités départementaux et régionaux seront sous la houlette du Comité Interministériel de Lutte Contre la Migration Irrégulière (CILMI) dirigé par  le Contrôleur Général de Police Modou DIAGNE: Secrétaire Permanent du CILMI », ont indiqué dans leur communiqué les services du ministère de l’intérieur.

A cet effet, il faut rappeler que « Le Comité Interministériel de Lutte Contre la Migration Irrégulière) a été mise en place sous l’égide du Ministère de l’intérieur et de la Sécurité Publique pour réfléchir et élaborer la stratégie nationale et le plan opérationnel de lutte contre la migration irrégulière, mais aussi et surtout de suivre leur mise en œuvre en rapport avec toutes les entités concernées. »

Pour rappel, « La migration étant un fait naturel qui caractérise toutes les sociétés humaines. Elle s’inscrit dans l’évolution de la vie des hommes à la quête de meilleures conditions de vie », a-t-on rappelé. Dans les sociétés contemporaines, les migrations constituent à la fois un enjeu et un défi pour tous les pays. »

En ce sens, « Au Sénégal, la situation socio-économique, favorise la migration irrégulière au sein de la population jeune, malgré son lot de malheurs, malgré le dispositif mis en place par les autorités sénégalaises, en partenariat avec l’Union européenne pour décourager ces aventures. Cette migration irrégulière s’effectue dans un contexte de réduction des opportunités de migration légale, de pauvreté croissante et d’absence de perspectives économiques », a-t-on conclu.

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