Uemoa-commerce :

le personnel technique du secteur privé en capacitation à Dakar 

Des cadres chargés des questions de normalisation, de qualité, de certification et d’accréditation dans des organisations du secteur privé des huit États membres de l’UEMOA sont en atelier de capacitation de trois jours, à Dakar depuis hier mardi 30 septembre 2024.

Former les membres du personnel technique des organisations du secteur privé ouest-africain sur les barrières non tarifaires, les normes, la qualité et la certification au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) s’avère important pour améliorer le commerce inter-régional.

Et c’est dans ce sens que s’inscrit l’atelier de formation de trois jours à Dakar, depuis hier mardi 30 septembre est dispensée à l’initiative de la Chambre consulaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CCR-UEMOA) et du programme d’assistance technique de l’Union européenne aux pays contribuant à la ZLECAf.

A travers cette formation, la CCR-UEMOA et l’Union européenne disent vouloir renforcer les capacités des bénéficiaires en matière de barrières non tarifaires, d’obstacles techniques au commerce, entre autres.

Sous ce rapport, le directeur du commerce extérieur Ansou Badji a appelé le secteur privé à jouer un rôle important pour permettre aux « États de tirer pleinement profit des opportunités offertes par la ZLECAf, laquelle ne fonctionnera que si les opérateurs économiques se l’approprient ».

Ainsi donc, dira-t-il sur la base des données de la banque mondiale : « Les retombées de la ZLECAf pourraient augmenter les exportations africaines de 95 % en offrant la possibilité de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici à 2035 ».

Dans son argumentaire, il a mis en exergue l’opportunité pour les pays constitutifs de la zone de libre-échange africaine de garantir la disponibilité des produits en quantité et en qualité tout en éliminant les barrières non tarifaires.

Parlant de ce commerce inter-régional, il fait remarquer que les barrières et le déficit d’infrastructures commerciales font partie des principales causes de la faiblesse du dynamisme commercial intra-africain.

Pour rappel, c’est en 2021 que la zone de libre-échange continentale a été effectivement lancée, mais depuis lors pas d’impacts réels. Donc, il est nécessaire de former les agents techniques pour lever les obstacles à l’effectivité

De la mise œuvre de cette zone de libre-échange continentale.

La représentante de la Commission de l’UEMOA à Dakar, Aïssa Kabo Sidikou pour sa part dira que c’est « une opportunité inestimable pour booster le commerce [africain et] faciliter l’accès des économies africaines au marché international ». A l’en croire, la Commission de l’UEMOA et la CCR-UEMOA ont adopté une stratégie commune dans le seul but d’aider le secteur privé de jouer un rôle d’avant-garde dans la construction de la ZLECAf.

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