Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

(APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a estimé, jeudi, à Dakar, que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) était devenue une référence en matière d’art contemporain, en Afrique et dans le reste du monde.

‘’La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la 15e édition, s’est imposée au fil des années comme une activité de référence en matière d’art contemporain en Afrique et dans le monde’’, a dit le chef de l’État.

Le Dak’Art, dont il présidait la cérémonie d’ouverture, est ‘’un évènement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l’art en particulier’’, a-t-il signalé.

‘’En dépit des divergences de toutes sortes qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d’expression artistique remarquable’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye en parlant toujours de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

‘’Cette permanence dans l’innovation, nous la devons à l’appui substantiel de l’État du Sénégal, aux contributions de ses institutions partenaires et des privés, auxquels je voudrais assurer de toute notre gratitude pour leur accompagnement’’, a-t-il affirmé.

M. Faye salue l’engagement de la communauté artistique en faveur de la Biennale de Dakar. ‘’L’engagement des artistes plasticiens qui portent la Biennale comme un joyau précis, façonné de leurs mains, je devrais dire de leurs pinceaux et doigts, est aussi un phare puissant qui illumine et oriente cette grande manifestation culturelle au-delà des frontières de notre continent.’’

Il considère que ‘’la passion des artistes et de tout ce qui est artistique, de ceux qui aiment l’art et le font vivre, est […] un moteur puissant pour cette manifestation, le gaz de sa pérennité’’.

Le président de la République salue la pertinence du thème de l’édition 2024 du Dak’Art : ‘’The Wake’’ (L’éveil). ‘’Cette thématique mondiale, l’une de fonctions essentielles de l’art, réside dans le fait de capter l’évanescent, le transitoire, le fugitif d’un monde en perpétuel mouvement, pour lui donner une consistance, une profondeur et une densité’’, a-t-il dit.

Une ‘’vocation artistique assumée consiste […] à organiser le chaos du monde pour lui attribuer un sens’’, a poursuivi M. Faye, estimant que ‘’la culture reflète nos identités et les doutes en nous tous’’. ‘’Partout où nous allons, nous portons nos semelles, et laissons traîner dans le sillage la poussière de notre terre d’origine et de ses cultures.’’

Bassirou Diomaye Faye estime, par ailleurs, que l’art est ‘’un antidestin qui contourne la finitude de la vie humaine pour inscrire l’œuvre dans l’éternité’’, en même temps qu’il contribue à ‘’conjurer les peurs qui inhibent pour mettre en exergue la beauté, la volonté, le courage’’.

‘’Ces peurs qui inhibent, symbolisées par le contexte géopolitique international troublé, ainsi que les menaces environnementales, nous édifient à suffisance sur le besoin impérieux de cultiver la paix et la concorde entre les peuples’’, a-t-il analysé.

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