Accusé de tentative d’escroquerie : Birima Mangara donne sa version des faits aux enquêteurs

Le nouveau député Birima Mangara a fait face, hier, aux en quêteurs de la brigade de re cherches de Faidherbe.

Selon nos informations, l’ancien ministre du Budget a réfuté les accusations de tentative d’escroquerie portées contre lui par Mouhamed Diallo, le mandataire désigné de leur coalition politique lors des dernières élections législatives du 17 novembre dernier. Celui-ci reproche à M. Mangara d’avoir voulu le gruger à propos d’un terrain sous hypothèque. Toutefois, le député a fait savoir aux enquêteurs qu’il n’a donné ni procuration ni mandat de vendre à qui que ce soit.

Il avait juste informé le directoire de sa coalition de son intention de vendre son bien. Par la suite, c’est M. Diallo qui lui a demandé des documents qu’il pourrait présenter à d’éventuels acquéreurs. C’est d’ailleurs dans ce cadre que ce dernier l’a informé qu’il avait trouvé un acquéreur qui proposait d’acheter le terrain à 12.000 FCfa le mètre carré. Il fait savoir avoir décliné l’offre en lui indiquant que le mètre carré du terrain avait une valeur supérieure, il y a quatre ans. Depuis cette discussion, il n’a plus échangé avec le sieur Diallo à propos du terrain ni discuté avec un acquéreur, encore moins encaissé quelque somme que ce soit au titre d’une opération de vente qui ne pouvait se faire que devant notaire, si un accord était trouvé avec un acheteur quelconque.

Par rapport aux différents montants que le plaignant réclame, le parlementaire a, selon nos informations, déclaré que ce dernier ne faisait qu’exécuter les dépenses en tant que mandataire de la coalition. À en croire Birima Mangara, les sommes, estimées à plus de 31 millions de FCfa ne provenaient pas de la poche de Diallo. Il a précisé que son accusateur n’était pas le seul à avoir effectué des dépenses liées à la campagne. Pour finir, Birima Mangara a déclaré aux gendarmes qu’il ne comprenait pas pourquoi Mouhamed Diallo prétend avoir dé pensé son argent et se retourne contre lui comme si c’était un prêt ou un investissement à son profit, alors qu’ils cherchaient à obtenir le maximum de sièges de députés. C’est au regard de ces allégations que les enquêteurs lui ont demandé de citer des témoins, certains qui avaient été mandatés à effectuer des dépenses. Ainsi, à la fin de l’audition qui a duré plus de trois tours d’horloge, Birima Mangara a quitté les locaux de la gendarmerie vers 15 heures. L’enquête se poursuit.

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