Matam : plusieurs conducteurs de motos ont du mal à présenter un CMC (chef de division)

(APS) – Le Certificat de mise à la consommation (CMC) reste le principal problème auquel sont confrontés plusieurs conducteurs de motos de la région de Matam (nord), qui ont du mal à présenter un acte de vente, a indiqué, vendredi, Abdoulaye Sarr, chef de la Division régionale des transports routiers de Matam.

Ce document constitue une pièce obligatoire pour l’immatriculation des deux-roues.

« La plus grande partie des conducteurs de motos, qui viennent déposer leurs documents pour l’immatriculation, n’ont pas la copie de la pièce d’identité du vendeur, dont le nom figure sur le Certificat de mise à la consommation. C’est pour cela que beaucoup d’entre eux ont des problèmes pour trouver l’acte de vente », a-t-il dit.

Le chef de la Division régionale des transports routiers de Matam s’exprimait ainsi au cours d’un entretien avec des journalistes, au cinquième jour de l’ouverture du dépôt des dossiers pour l’immatriculation des conducteurs de moto.

Pour leur permettre de disposer de tous les documents nécessaires pour être en règle, le Service des mines de Matam les oriente vers celui des douanes afin qu’ils puissent régulariser la moto pour que le CMC soit à leur nom.

Sur place, les conducteurs motos affluent de partout pour se faire régulariser. Documents en main ou dans des cartables, ces derniers viennent déposer leurs papiers pour se faire régulariser.

« Depuis lundi, les conducteurs de motos viennent déposer des documents. On a une moyenne de 30 dépôts par jour. Jeudi, nous avons atteint 49 enregistrements, dépassant la moyenne journalière. Cependant, des dossiers incomplets sont rejetés », a fait savoir M. Sarr.

Avec les longues distances parcourues par certains conducteurs de motos, Abdoulaye Sarr n’écarte pas la possibilité de déconcentrer les lieux de dépôts dans les deux autres départements, notamment à Ranérou et Kanel.

Selon lui, des discussions dans ce sens sont en cours avec les préfets de ces deux départements.

Il a en outre précisé que l’initiative d’immatriculation et de régularisation des motos du ministère des Transports entre dans le cadre de l’encadrement et de l’assainissement du secteur pour plus de sécurité, au vu des accidents et des vols commis par les conducteurs de ces moyens de transport.

Pour être en règle, les propriétaires de motos doivent déposer un dossier composé du CMC, une déclaration de douanes et le bordereau de déclaration.

L’opération de régularisation a débuté le 6 janvier dernier pour une durée de trois mois.

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