Quel soulagement ! Après 37 jours de captivité, les cinq agents de Msf, enlevés par le groupe terroriste Boko haram au Cameroun, ont été libérés hier. Parmi eux, il y avait une Franco-Ivoirienne, un Tchadien, deux gardes de sécurité camerounais de Médecins sans frontières (Msf) et surtout un Sénégalais. Ce qui avait ému les autorités sénégalaises qui sont aussi entrées en contact avec celles camerounaises pour sa libération.
Il faut noter que ces travailleurs humanitaires ont été enlevés à Fotokol, région camerounaise de l’Extrême-Nord, où opèrent des groupes jihadistes. Fotokol se trouve près du lac Tchad, vaste étendue d’eau et de marécages qui étend ses rives dans quatre pays : Tchad, Niger, Cameroun et Nigeria. Boko haram et l’Iswap ont installé leurs repaires dans certains des innombrables îlots dont est parsemé le lac. Les jihadistes conduisent régulièrement des attaques contre les militaires et les civils dans les quatre pays de cette zone. Elles se sont multipliées ces derniers mois, les groupes armés profitant de leur connaissance de ce terrain marécageux.
Le quotidien