À l’approche du dialogue national prévu le 28 mai 2025, le facilitateur général, Dr Cheikh Guèye, rappelle que cet exercice de concertation n’est pas nouveau au Sénégal. « Nous avons eu les Assises nationales qui ont abouti au référendum de 2016. Et à chaque veille d’élections, il y a toujours eu des discussions entre les acteurs politiques », souligne-t-il.
Mais cette nouvelle étape se veut plus ambitieuse. Dr Guèye insiste : « Nous voulons prendre en compte les conclusions des échanges passés pour aller plus loin. L’objectif est que ce dialogue débouche sur des réformes politiques fortes, capables de dépasser certaines problématiques récurrentes. »
Ces réformes visent notamment à stabiliser durablement le système politique sénégalais, afin de créer les conditions nécessaires pour se concentrer sur les véritables défis économiques du pays.
