L’opinion saura bientôt le verdict du procès de la tuerie de la forêt de Boffa Bayotte. Après le réquisitoire procureur, c’est au tour des plaidoiries de la défense. Quinze avocats se sont succédés pour convaincre le tribunal de rendre « un verdict d’apaisement pour la Casamance ».
Les conseils des accusés ont mis en avant, dans leurs plaidoiries, de multiples vices de procédures et de violation des droits des personnes accusées pour le crime de Boffa Bayotte.
Le pool des avocats de la défense a plaidé pour l’acquittement des prévenus. Ils ont tenté de déconstruire la thèse de l’assassinat, un des délits, visé par le tribunal.
Avant les plaidoiries de la défense, le procureur avait sollicité du tribunal la réclusion à perpétuité contre onze des treize accusés. La partie civile, quant à elle, avait demandé 20 millions de francs de dommages et intérêts pour chacune victime, chaque famille de victime et pour chaque personne constituée.
La tuerie de Boffa Bayotte remonte en janvier 2018. Quatorze bûcherons ont été retrouvés cribler de balles, deux d’entre eux ont été tués à l’arme blanche. Au mois de janvier 2022, douze des 25 personnes détenues ont été libérées. Le procès s’est ouvert le 21 mars. Et, les accusés doivent répondre à quatorze chefs d’inculpation.
Le tribunal de grande instance de Ziguinchor rendra sous peu son verdict du procès de la tuerie de Boffa Bayotte. Les plaidoiries de la défense closent, en général, le processus pour la manifestation de la vérité.
Le quotidien