Le gouverneur de Louhansk, Serguiï Gaïdaï, a averti que près de 15 000 civils se trouvaient encore dans la dernière grande ville sous contrôle ukrainien de la région.
L’offensive russe sur cette ville-clé de l’est de l’Ukraine ne faiblit pas. La situation est « extrêmement difficile » à Lyssytchansk en raison de bombardements « très puissants » qui empêchent les évacuations de civils, alerte le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï, jeudi 30 juin. Selon le responsable ukrainien, près de 15 000 civils se trouveraient encore dans la dernière grande ville sous contrôle ukrainien de la région, mais il affirme que les forces de Moscou restent pour l’instant « à la périphérie » de la cité.
La diplomatie russe dénonce un « rideau de fer » entre la Russie et l’Occident.
Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a emprunté la formule de Winston Churchill (qui pourtant dénonçait l’expansionnisme stalinien) lors d’une conférence de presse à Minsk (Biélorussie). « Que [les Occidentaux] fassent attention et qu’ils ne se coincent pas [les doigts] dedans. Le processus est en cours », a ironisé le chef de la diplomatie russe. Il a également dénoncé le comportement de l’Union européenne, qui « ne montre aucun intérêt à comprendre les intérêts » russes et dont les décisions sont dictées selon lui « par Washington ».
Les Etats-Unis gèlent plus d’un milliard de dollars d’avoirs appartenant à un oligarque russe.
Le Trésor américain a annoncé le gel des avoirs d’une société américaine appartenant à l’oligarque et homme politique russe Suleiman Kerimov, déjà sanctionné par Washington et l’Union européenne. Une enquête des autorités américaines a « révélé que Kerimov a utilisé une série complexe de structures légales et d’hommes de paille pour dissimuler ses intérêts » dans la société, selon un communiqué.
Moscou quitte l’île des Serpents.
Le ministère de la Défense russe a annoncé jeudi le retrait de ses troupes de l’île des Serpents. Il affirme qu’elles ont achevé les « tâches qui leur avaient été assignées ». Cet îlot stratégique avait été conquis au début de la guerre par la Russie. Il avait ensuite été visé régulièrement par des frappes de drones et de missiles ukrainiens.
Le bombardement du théâtre de Marioupol est « clairement un crime de guerre » russe.
C’est ce qu’affirme un rapport d’Amnesty international. Des images satellite montrent qu’il n’y avait « pas de présence militaire ukrainienne autour du théâtre ». Le 16 mars dernier, au moins une douzaine de personnes sont mortes dans l’attaque, et « sûrement bien davantage ». La mairie, elle, avait fait état de 300 morts.
franceinfo