Malgré la grève observée par les travailleurs du secteur primaire, le Société privée de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS) produit des viandes toxiques. Les incidences négatives sur la vie des populations sont énormes. La SOGAS encourage la consommation de viandes dangereuses susceptible d’annihiler gravement la sécurité nationale. La grève du secteur primaire entrave durablement l’attractivité du Sénégal avec un impact majeur sur santé publique pour les touristes, un risque toxicologique pour les produits végétaux, maritimes et fluviaux exportés. Manger des produits animaux, végétaux et maritimes du Sénégal pourrait occasionner inéluctablement la mortalité et la morbidité avec la situation actuelle d’absence totale de contrôle.
L’injustice relative au détournement des fonds d’intervention des agents de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture renforce le sentiment anti-français des travailleurs Sénégalais malgré les possibilités qu’offre le gaz. Les agents du secteur primaire se retrouvent dans une précarité sans précédent au moment où les puissances étrangères captent toutes les ressources du pays crées par l’exploitation du zircon, de l’or, des phosphates, et du gaz. Les salaires des travailleurs sénégalais servent à renforcer la vie décadente d’une élite corrompue.
Portant au Sénégal, le contrôle et l’inspection des animaux et leurs produits sont encadrés par des textes. Le contrôle et l’inspection des denrées alimentaires (lait, poisson, produits de la pêche, œufs, miel, viandes, charcuteries, fromage,…) permettent de contrôler les points critiques et les maladies afin que le danger ne se retrouve pas dans l’assiette du consommateur. L’action de l’inspecteur garanti de facto une bonne santé publique et une sécurité sanitaire des aliments. En effet, l’essentiel des maladies humaines actuelles étant d’origine animale, le risque de diffusion d’agent pathogène très dangereux pour l’homme et les animaux est très élevé si toutefois l’inspection n’est pas pratiquée.
Fort de ce constat, il a été prouvé qu’une absence de contrôle pourrait à court terme causer des épidémies graves et des conséquences sévères irréversibles pour la santé humaine et animale. Pour rappel l’anthrax, une maladie qui peut être transmise par les viandes a déjà tué dans un village du Sénégal 40 personnes en l’espace d’une semaine. La salmonellose peut entrainer la mort de 100 à 1000 enfants en une semaine. Le botulisme peut tuer encore plus. Les hôpitaux ont intérêt à se préparer.
Alerte pour éviter tous les produits non contrôlés et la destination Sénégal.
Actuellement, les pertes économiques sont énormes avec les restrictions commerciales en cours pour les produits importés ou exportés de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. Les camions d’œufs à couver, de poisson et les conteneurs de produits périssables de l’élevage et de la pêche sont bloqués faute d’inspection dans tout le pays. Le pays court vers la catastrophe sanitaire, sociale et économique.
Dépêche du 29 Septembre 2022
Réseau des journalistes de l’Afrique de L’Ouest
Avec Jeune Afrique