Quelque 2 300 délégués du PCC sont réunis à Pékin, où le président chinois et secrétaire général du parti est assuré d’être reconduit dans ses fonctions. En ouverture, il a fermement défendu sa politique draconienne de lutte contre le Covid-19.
La voie reste immuablement tracée. Un troisième mandat de cinq ans attend Xi Jinping à la tête du Parti communiste chinois (PCC), et donc du pays, au terme du congrès quinquennal qui s’est officiellement ouvert dimanche 16 octobre au matin, au Palais du peuple, immense bâtiment à l’architecture stalinienne situé sur la place Tiananmen, à Pékin.
L’annonce, qui devrait avoir lieu le 23 octobre, au lendemain de la clôture du XXe congrès du PCC, fera de Xi Jinping, au pouvoir depuis 2012, le dirigeant le plus puissant depuis le fondateur du régime, Mao Zedong (1949-1976).
Le XXe congrès du PCC intervient « à un moment critique où l’ensemble du Parti et le peuple de toutes les ethnies sont engagés sur la voie de la construction d’un pays socialiste moderne », a affirmé M. Xi dans son discours d’ouverture.
Arrivé à la tribune sous un tonnerre d’applaudissements, Xi Jinping, 69 ans, a commencé à dresser le bilan des cinq dernières années et à livrer sa feuille de route des cinq prochaines.
Covid-19 : la Chine a « protégé au plus haut point la sécurité et la santé du peuple »
Surtout, alors que l’une des principales interrogations tourne autour du maintien ou non des strictes mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus – la stratégie zéro Covid indissociable du président chinois –, M. Xi a affirmé que la Chine avait privilégié les vies humaines avant tout.
La Chine a « protégé au plus haut point la sécurité et la santé du peuple et a atteint des résultats positifs significatifs en coordonnant la prévention et le contrôle de l’épidémie avec le développement économique et social », a-t-il estimé.
Cette politique zéro Covid a renforcé le contrôle social sur les citoyens, dont tous les déplacements sont désormais enregistrés informatiquement, dans ce pays déjà critiqué sur la scène internationale pour des violations des droits de l’homme. La quasi-fermeture du pays vis-à-vis du reste du monde et les confinements à répétition ont toutefois mis un coup d’arrêt à la croissance, qui devrait, cette année, être la plus faible en quatre décennies, hors période de Covid-19.
AFP avec le monde