« Je trouve que ce discours est positif. Il y a de bonnes intentions et des appels au dialogue. Seulement, il faut reconnaitre que ces intentions ne suffisent pas. Le président doit aller beaucoup plus loin, il doit être
beaucoup plus concret. Autrement dit, il faut qu’il crée les conditions d’un dialogue qui marche. Pour cela, il doit commencer par créer le contexte en libérant la plupart des gens qui ont été arrêtés pendant les dernières manifestations. Le chef de l’Etat devrait également formaliser son appel au dialogue en écrivant des correspondances dans lesquelles, il explique les termes de référence, le chronogramme. Il est important de formaliser ce dialogue pour régler la question de l’éligibilité des candidats, les conditions de la tenue d’élections transparentes, apaisées. Cela est extrêmement important surtout après ce que nous avons vécu comme manifestation cette année avec son lot de brutalités policières et des violences politiques qui ont fait peur à tout le monde. Et ça, ça doit s’arrêter. C’est au président de la République de prendre les initiatives, les plus appropriées pour mettre fin à cette situation de tension ».
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