63 dernières années de notre pays, le SYSTÈME. Nous pensons que cette vision peut fédérer les patriotes, la gauche, et les libéraux dans une large convergence idéologique et doctrinale à expliquer aux masses afin de définir un nouveau pouvoir du peuple. La gauche, en particulier, doit opérer une mutation qui consistera à séparer ses valeurs et ses méthodes pour arriver à ses fins, méthodes qui ne doivent pas nécessairement être collectivistes et socialisantes comme par le passé car elles ne nous ont pas réussi. Il s’agira d’un nouveau sens commun, un Rassemblement Pour la Liberté et le Développement, Moom Sa Bopp, Mënël Sa Bopp.
L’élection présidentielle de 2024 sera pour la première fois une élection lors de laquelle les Sénégalais choisiront plutôt que d’éliminer un Président. Dans la mesure où le camp du pouvoir assume son bilan, les Sénégalais pourront juger le bilan et la vision correspondante si le candidat du pouvoir ne la change pas. Cette vision doit être comprise et valablement challengée par ceux qui aspirent à nous diriger. Dans le contexte d’une bipolarisation partisane, les citoyens non partisans et non alignés devront arbitrer en connaissance de cause.
Les élus grands électeurs doivent donc, par responsabilité, utiliser le pouvoir de parrainage qui leur a été donné pour rendre possible, si elle est nécessaire, une candidature consensuelle d’arbitrage, et cette candidature n’est pas nécessairement celle de l’auteur de cette contribution.
Librement
Dr. Abdourahmane Sarr
Président CEFDEL
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp