(APS) – Le ministère de l’Enseignement supérieur est en train de travailler avec toutes les parties prenantes sur une stratégie nationale devant permettre de “réinventer l’université sénégalaise, afin qu’elle fasse partie des meilleures dans le monde”.
Avant la fin de cette année 2024, l’enseignement supérieur disposera d’une stratégie nationale sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, a-t-il déclaré, dans un entretien avec l’APS et le quotidien national Le Soleil.
Cette stratégie donnera “une place particulièrement importante” à la Cité du savoir, avec notamment le supercalculateur, le premier satellite sénégalais et les autres technologies déployées à Diamniadio, a-t-il précisé.
“Quand nous finirons de régler les problèmes d’orientation, le problème de chevauchement des années, quand nous aurons fini de stabiliser l’année, nous aurons juste réglé les questions circonstancielles urgentes et immédiates”, a-t-il souligné.
“Il va falloir après réinventer l’université sénégalaise, pour que notre système fasse partie des meilleures dans le domaine”, a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur.
Une concertation pour relancer l’université
“Il va falloir maintenant mener une réflexion, réinventer l’université sénégalaise, pour qu’elle nous ressemble davantage […]”, a préconisé Abdourahmane Diouf.
Il espère qu’une concertation pourra se tenir “très rapidement” à cet effet, pour que “tous les acteurs du système universitaire se regroupent, fassent un diagnostic situationnel extrêmement profond pour nous permettre de relancer l’université du Sénégal”.
Il a néanmoins soutenu que globalement, “des actions ont été impulsées” au cours des 100 premiers jours du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, se gardant toutefois de faire un “bilan d’étape”.
“Ce n’est pas un bilan parce que notre Premier ministre n’a pas fait encore fait sa déclaration de politique générale. C’est cette déclaration qui va nous donner l’impulsion globale qui nous permettra, au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur, de proposer nos stratégies et de pouvoir les mettre en œuvre dans un délai raisonnable”, a expliqué Abdourahmane Diouf.
Il a indiqué que depuis son installation, sa stratégie a consisté à “régler les problèmes immédiats et urgents”.
“Si vous ne les réglez pas au début de votre magistère, vous allez tout le temps régler des questions quotidiennes de gestion, alors que les nouvelles autorités ont une ambition pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation”, a-t-il ajouté.