Taysir Finance : Lancement officiel des activités de la première microfinance 100% islamique

La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam, a procédé, mardi, au lancement officiel des activités de Taysir Finance, la première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal.

’’Avec le démarrage des activités de cette première institution de microfinance 100% islamique au Sénégal, nous venons d’ouvrir une nouvelle ère qui va enrichir le paysage de la finance de proximité’’, a-t-elle déclaré. Étaient présents à la cérémonie de lancement, le directeur national de la Banque centrale de États de l’Afrique de l’Ouest, (BCEAO) pour le Sénégal, Amadou Al aminou Lô, le directeur régional de la Banque islamique de développement (BID), Moussa Sylla, entre autres. En tant que pionniers, ’’des responsabilités énormes pèsent ainsi sur les épaules des membres fondateurs de ce groupe, entièrement sénégalais’’, afin de bâtir ’’une véritable industrie durable de la finance islamique, au profit des populations défavorisées et celle à la recherche d’une alternative aux mode de financements conventionnels adossés sur l’intérêt’’, a dit la ministre. L’objectif à travers ce projet mûri pendant six ans est de faire du Sénégal ’’un hub dans le rayonnement de la finance islamique’’, a pour sa part indiqué le président du Conseil d’administration de Taysir Finance, Papa Adama Cissé. Il s’agit surtout de ’’mettre en place un écosystème fort’’, dépourvu de ’’spéculations’’ pour le rayonnement d’une ’’industrie islamique exclusive au bénéfice des PME/PMI et autres entreprises individuelles’’, le tout dans ’’le respect scrupuleux des règles en vigueur et suivant notamment les orientations de la BCEAO’’, a t-il ajouté. Tout en saluant cette initiative qui vient ’’renforcer’’ le sous-secteur de la microfinance et ’’une meilleure efficience’’ des systèmes financiers décentralisés, le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD-Sénégal), Malick Diop, a plaidé pour ’’l’accélération de la mise en œuvre des textes en cours, relative à l’encadrement du secteur et aux autorisations d’exercice’’.

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