Projet gazier GTA : les travaux exécutés à 95% (officiel)

Le Sénégal et la Mauritanie visent à produire 2,3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an pendant plus de 20 ans.

Le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Nani Ould Chrougha, a déclaré mercredi que l’achèvement des composantes du projet Ahmeyim est imminent. Il a assuré, lors d’une visite conjointe de son homologue sénégalais, que le taux d’exécution du projet a atteint un taux de 95%, indiquant une avancée significative vers la première expédition de gaz naturel, un événement très attendu des deux pays voisins.

« Nous nous approchons progressivement et régulièrement de la première expédition de gaz et nous attendons plus que jamais cet événement », a souligné M. Chrougha, chez nos confrères de l’Agence mauritanienne d’information (AMI), à l’occasion d’une visite conjointe avec son homologue sénégalais, Birame Souleye Diop, à bord du navire FPSO du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Situé à 40 kilomètres au large de la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal, ce projet représente un champ gazier entre les deux pays, en partenariat avec les entreprises britannique BP et américaine Kosmos Energy.

Nani Ould Chrougha a précisé que la Nouakchott et Dakar collaborent étroitement avec tous les partenaires pour atteindre l’objectif de produire 2,3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an pendant plus de 20 ans.

Le navire FPSO a pour fonction principale de purifier le gaz, en éliminant l’eau, le pétrole et les impuretés, avant de le stocker pour son acheminement par gazoduc sous-marin jusqu’à la plateforme de liquéfaction FLNG, située à 10 kilomètres au large, explique l’AMI.

Parallèlement au développement du projet GTA, le Sénégal a débuté la production de pétrole sur le site offshore de Sangomar depuis le 11 juin dernier. Exploité par l’opérateur australien Woodside, ce champ possède une capacité nominale de production de 100.000 barils par jour, avec une installation autonome de production, de stockage de 1,3 million de barils et de déchargement en mer (FPSO).

Apanews

Vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *