À l’occasion de la journée de l’arbre coïncidant avec le festival national du sport scolaire, le ministre de l’éducation nationale s’est rendu ce dimanche au CEM Massamba Guèye de Thiès.
En marge de cette cérémonie, Moustapha Mamba Guirassy s’est livré aux questions des journalistes relatives à la sortie du PM Ousmane Sonko sur le port du voile.
Le ministre a voulu être clair sur les propos du PM. « Il n’a jamais été question dans le discours de stigmatiser ni la communauté islamique,⅕ ni la communauté catholique ou chrétienne. J’ai été personnellement très surpris de voir les journaux faire un lien extrêmement dangereux et franchement en pensant s’attaquer au chef du gouvernement, ils sont, sans le savoir ou le faisant sciemment, en train de saper les bases d’une nation. Je le rappelle et c’est là le message du chef du gouvernement, en rappellant la position constante et ferme de l’État. Nous parlons d’un État, un État cimenté, une nation qui a un ciment qui est réalisé par le truchement d’une constitution. Une constitution qui met en avant une laïcité, un État laïc […]. Il a rappelé ce principe de laïcité en disant que, dans une neutralité arbitrale, l’État comme la métaphore dans un terrain de football, ne peut jouer en faveur d’une équipe ou d’une autre, il doit être au centre en s’assurant que les règles du jeu sont respectées par les différents membres ou les différents acteurs sur le terrain… En réalité, il est en train de protéger non seulement l’enfant du Daara mais l’enfant qui porte la croix […]On ne peut pas refuser l’accès à un enfant qui porterait la croix ou des perles sacrées. C’est ça le message! », a-t-il précisé.
« Mais l’exemple devait porter sur le Daara parce que c’est un enfant du Daara qui a posé la question. Mais un enfant portant la croix serait là, aurait posé la même question, dans la même logique, dans la même constance d’inclusion sociale et scolaire, je suis certain que la réponse serait oui, aucune école n’a le droit de priver un enfant sénégalais portant la croix ou des perles ou autres relevant de sa croyance, aucune école n’a le droit d’exclure cet enfant », a-t-il poursuivi.