Le premier ministre a réitéré la démarche entreprise par l’Etat du Sénégal, sous le leadership du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à travailler pour rapprocher tous les pays voisins. Ousmane Sonko tenait ces propos lundi 5 août en marge d’une conférence de presse conjointe avec le vice-président de la Gambie, Mohammed BS Jallow, qui a entamé une visite de travail de deux jours au Sénégal.
Depuis l’avènement du président Bassirou Diomaye Faye, son discours et son programme diplomatique ont été très clair, a argué le premier ministre Ousmane Sonko, qui en veut pour preuve l’appellation du ministère en charge des questions diplomatiques qui est devenu le ministère de l’intégration africaine d’abord et des affaires étrangères après. C’est pourquoi dit-il, la logique entreprise par l’Etat du Sénégal, c’est de travailler au rapprochement entre tous les peuples africains et particulièrement les pays voisins.
En ce sens, dans son discours et les actes qu’il pose, affirme le premier ministre, le président Bassirou Diomaye Faye, œuvre inlassablement pour que nous puissions maintenir ce cadre que nous avons, qu’est la CEDEAO.
De ce point de vue, « Nous ne pouvons pas encourager une énième scission alors que partout dans le monde les gens essaient de tout faire pour se renforcer dans des regroupements très forts », a déclaré le chef du gouvernement, qui lance un appel au dépassement de certains clivages :
A ce titre, appelle Ousmane Sonko, à l’endroit des pays de la sous-région, « Nous devons aujourd’hui, dépasser certains clivages pour des raisons qui certes peuvent être valables quelque fois, nous nous retrouvons chaque fois à devoir reprendre à zéro et il est évident que nos nations prises isolément, ont très peu de chance de pouvoir réussir le grand bond en avant que les peuples attendent depuis très longtemps. »
« Il nous faut aujourd’hui faire preuve de dépassement qu’il s’agisse des relations entre le Sénégal et la Gambie par exemple ou des relations dans le cadre communautaire, il nous faut faire de dépassement pour éviter souvent toutes les considérations qui peuvent aboutir à des situations que nous ne souhaitons pas », a martelé le premier ministre.