Le projet de suppression du HCCT et du CESE et d’autres sujets au menu

(APS) – L’ouverture, ce jeudi, de la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et la rationalisation du train de vie de l’Etat sont au menu des quotidiens reçus à l’APS.

Vox Populi annonce de ‘’chaudes empoignades’’ ce jeudi à l’Assemblée nationale où les députés doivent plancher sur le projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

WalfQuotidien explique que ‘’la cérémonie d’aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une ouverture de cette deuxième session extraordinaire’’. ‘’Après la séance, la conférence des présidents de groupes parlementaires sera tenue. Elle sera suivie de la réunion de la commission des lois. C’est après tout cela que la commission technique sera convoquée pour retenir une date pour la séance plénière’’, dit Walf.

Le Quotidien note qu’après la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le parlement a validé la date fixée par le président de la République pour la tenue de cette session extraordinaire.

Pour le journal, cette confirmation de la date ‘’éloigne les risques de confrontation annoncés par certains qui redoutaient un bras de fer entre les pouvoirs Exécutif et Législatif sur un éventuel rejet du décret qui convoque les députés en session extraordinaire’’.

Et Le Quotidien de poser une série d’interrogations : ‘’Quelle serait la suite? Vont-ils voter les propositions de loi ? Vont- ils différer la date de la plénière ? Autant de questions qui seront élucidées ce jeudi par l’Hémicycle’’.

Le journal souligne qu’en Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a expliqué que ‘’cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET’’.

Selon L’Info, ‘’les députés de BBY, pris au piège du chef de l’Etat qui sort le grand jeu politique, n’ont d’autre choix que d’abdiquer ou de se rebeller et lui donner ainsi toutes les raisons de dissoudre l’institution parlementaire et convoquer des élections législatives anticipées. Les intentions qui lui prêtées de vouloir convoquer des élections législatives anticipées, semblent bien fondées au vu de sa conduite actuelle et celle de son Premier ministre Ousmane Sonko qui rechigne à aller faire sa déclaration de politique générale devant la représentation nationale’’.

Pour Sud Quotidien, ‘’c’est une véritable patate chaude que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a mis entre les mains des députés de la majorité avec la modification envisagée de la constitution portant sur la suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique social et environnemental (CESE)’’.

Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la réduction du train de vie de l’Etat annoncée par le Premier ministre en Conseil des ministres. ‘’Des institutions budgétivores en passant par les dépenses de l’Administration aux détournements de certains biens de l’Etat, le Premier ministre a déployé, hier, son plan d’austérité. En Conseil des ministres, Ousmane Sonko a exposé les termes de sa missive aux fonctionnaires portant sur une nouvelle réglementation des commandes publiques’’, écrit le journal qui s’exclame : ‘’Austérité !’’.

”Serrer la ceinture de l’Etat et faire le maximum d’économie afin de pouvoir réinjecter l’argent dans des secteurs et programmes prioritaires. C’est la volonté affichée du gouvernement réitérée en Conseil des ministres par son chef’’, souligne L’Info.

Le Soleil met en exergue le ‘’taaba’’, un aphrodisiaque pour femmes. ‘’ L’introduction de tabac dans l’appareil génital féminin est un phénomène pas nouveau mais en vogue dans certaines parties du pays notamment à Ziguinchor. Si des utilisatrices vantent ses bienfaits thérapeutiques, des professionnels de santé parlent d’addiction et de pratique destructrice de la flore vaginale’’, écrit le journal, qui affiche à la Une : ‘’le taaba, un danger intime’’.

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