Le Secrétariat exécutif (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr) réagit à la lettre de son leader adressée, ce lundi, aux membres de Benno bokk yaakaar (Bby). «Le Président Macky Sall invite à une réorganisation de nos forces, aux synergies nécessaires et solidarités salutaires, pour mieux répondre, par l’ouverture et l’élargissement, aux enjeux politiques et défis sociétaux du moment», explique le Sen de l’Apr dans un communiqué. L’instance rappelle que «le contexte politique actuel reste marqué par des menaces sur la cohésion et l’unité nationales, les libertés démocratiques, auxquelles s’ajoutent le désarroi de la jeunesse déçue par les reniements des nouvelles autorités qui piétinent, toute honte bue, leurs promesses électorales, ainsi que les menaces et manipulations qui tiennent lieu de vision et de programme».
«Il nous faut rester vigilants, unis et mobilisés pour poursuivre notre tradition de solidarité et d’unité, notre expérience de construction d’une vision commune du destin du Sénégal», préconise l’ancien parti présidentiel face aux risques encourus par le pays après le changement intervenu en mars dernier au sommet de l’Etat.
Au sujet de ses perspectives politiques, l’Alliance pour la République appuie «sans réserve la mise en place d’un large front républicain qui va au-delà de Bby». Ce cadre ayant pour mission de «faire face à ce mode de gouvernance régressif et préoccupant, garantir la transparence des élections, défendre la République et ses institutions, préserver la paix civile et la stabilité du Sénégal». Ainsi, les militants et responsables de l’Apr poursuivent, «dans l’unité et la solidarité, le travail politique dans les bases en direction des prochaines échéances électorales, pour engager la dynamique d’élargissement et de rassemblement, gage de victoire».
Le Sen de l’Apr n’a pas manqué d’exprimer «ses chaleureuses félicitations aux députés membres du Groupe Bby, pour l’unité et la cohésion dont ils font preuve depuis le début de la législature, et leur engagement de toujours mettre en avant l’intérêt des populations et le respect des institutions de la République».
Le Quotidien